Axes de recherche explorés depuis la thèse :

• Sociologie des vulnérabilités sanitaires et sociales

D’une part, l’entrée conceptuelle par la notion de « solidarité », explorée dans notre thèse, pose in extenso la question des « vulnérabilités ». Le concept de vulnérabilités offre une clé interprétative des crises les plus récentes. C’est ce que nous avons essayé d’interroger lors du colloque que j‘ai co-organisé, au mois de mars 2022, avec les membres du Leiris (Laboratoire d’études interdisciplinaires sur le réel et les imaginaires sociaux). Ainsi, les vulnérabilités peuvent être à la fois locales et internationales, sociales mais aussi sanitaires, nationales, territoriales, liées aux problématiques de la jeunesse et à celles du vieillissement. Ce concept transverse donc des enjeux de reconnaissances, d’inégalités ou encore de protection.

• Sociologie des mondes associatifs et des politiques sociales à l’échelle du territoire

D’autre part, la singularité des associations locales de solidarité internationale mise en focale dans notre recherche doctorale n’exclut pas un positionnement particulier au sein du secteur de l’aide internationale institutionnalisée. Cela ouvre une réflexion plus approfondie sur les enjeux de reconnaissance institutionnelle des micro-acteurs (en particulier les travailleurs sociaux) et de la place de ceux-ci dans la définition et la mise en place de politiques sociales à l’échelle du territoire. Ces deux aspects (action singulière/enjeux institutionnels) se répondent, s’alimentent mutuellement aussi bien à un niveau local que national.